Le parasitisme chez le cheval : comprendre, prévenir et renforcer l’immunité
Prévenir le parasitisme interne chez les chevaux est essentiel. Les vers ne sont pas de simples « passagers » : ils compromettent la santé, les performances et même la longévité de l’animal.
Un défi majeur en santé équine
Comme les ruminants, les chevaux sont régulièrement exposés aux infestations parasitaires, notamment au pâturage. Invisibles à l’œil nu, ces hôtes indésirables affaiblissent progressivement l’organisme, perturbent son équilibre et peuvent, dans les cas sévères, mettre en jeu la vie du cheval.
Les conséquences d’une infestation
Les signes d’un parasitisme interne sont parfois discrets, mais leurs effets sont profonds :
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Déminéralisation : les parasites se nourrissent des nutriments de l’hôte, privant le cheval de minéraux essentiels. Résultat : assimilation réduite et fragilité accrue.
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Fatigue et baisse de performance : l’animal paraît « éteint », manque d’énergie et récupère mal après l’effort.
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Amaigrissement et poil terne : l’état général se détériore malgré une alimentation équilibrée.
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Vulnérabilité accrue : un organisme affaibli devient plus sensible aux autres déséquilibres de santé.
Le cycle des parasites : des intestins aux poumons
Tous les vers ne se limitent pas au tube digestif. Certains migrent vers les poumons, provoquant toux et troubles respiratoires. Ainsi, un cheval qui tousse n’est pas toujours allergique : il peut s’agir d’un symptôme de parasitisme. Cette interaction entre intestins, poumons et peau est d’ailleurs bien connue en médecine traditionnelle chinoise, qui souligne l’importance de maintenir l’équilibre entre ces organes pour éviter un terrain favorable aux parasites.
L’environnement : principal réservoir de parasites
Près de 90 % des œufs, larves et parasites adultes se trouvent dans l’environnement, et non dans l’animal. D’où l’importance des bonnes pratiques :
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Ramasser régulièrement les crottins.
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Pratiquer la rotation des pâtures.
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Nettoyer fréquemment les boxes, mangeoires et abreuvoirs.
Prévention et lutte raisonnée
L’objectif n’est pas d’éliminer tous les parasites, mais de limiter leur impact et d’éviter la résistance aux vermifuges.
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Surveillance : analyses coprologiques régulières.
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Plan de vermifugation adapté : traitements ciblés plutôt que systématiques.
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Hygiène et gestion raisonnée : réduire la contamination pour limiter le recours aux médicaments.
Le cas particulier des strongyles
Ces vers, particulièrement résistants, survivent au gel et réinfestent les chevaux année après année via l’herbe contaminée. Sans gestion des pâturages et traitement adapté (1 à 2 fois par an), le cycle se perpétue indéfiniment.
Renforcer le terrain du cheval
Au-delà de l’élimination des parasites, il est primordial de soutenir l’immunité intestinale et pulmonaire. Un organisme plus fort résiste mieux aux infestations et limite naturellement leur développement.
Le rôle de SoliPulmo
SoliPulmo aide à soutenir l’énergie pulmonaire. Ce soutien contribue à briser le cycle intestins-poumons, réduit les symptômes respiratoires liés au parasitisme et favorise une meilleure résistance globale. Un cheval qui tousse sans cause évidente peut ainsi bénéficier d’un accompagnement avec SoliPulmo, intégré à une stratégie globale de prévention.
Gestion des prairies : des pratiques efficaces
Plusieurs techniques permettent de réduire durablement la charge parasitaire :
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Pâturage tournant : déplacer les chevaux régulièrement, avec un délai de retour d’au moins 25 à 30 jours.
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Réduction du chargement : limiter le nombre de chevaux par hectare pour réduire la contamination.
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Pâturages mixtes : alterner ou associer différentes espèces (bovins, chevaux) pour « nettoyer » les prairies.
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Entretien régulier : ramassage des crottins, fauche des refus, repos des parcelles.
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Hauteur de l’herbe : éviter le surpâturage et sortir les chevaux quand l’herbe atteint 5–6 cm, car les larves se concentrent à la base.
Conclusion
Le parasitisme équin n’est pas une simple infestation digestive : il touche l’ensemble de l’organisme et compromet directement la vitalité du cheval. En adoptant une approche globale — associant hygiène, gestion raisonnée, renforcement de l’immunité et solutions de soutien comme SoliPulmo — il est possible de protéger durablement les chevaux, tout en préservant leur énergie et leur équilibre naturel.
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