L’antibiorésistance

Les bactéries résistantes aux antibiotiques représentent aujourd’hui l’une des menaces les plus graves pour la santé humaine, la sécurité alimentaire et le développement dans le monde. L’antibiorésistance cause le décès de 700 000 personnes par année sur la planète.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a réagi en demandant qu’on n’utilise plus les antibiotiques comme stimulateurs de croissance chez les porcs et poulets. Or, au Canada, 80% de tous les antibiotiques sont administrés aux animaux, à titre préventif, comme facteurs de croissance!

Le cri d’alarme lancé par l’OMS a convaincu Santé Canada, section Produits vétérinaires, d’ouvrir la porte à d’autres approches pour le maintien de la santé animale et, conséquemment, de la santé publique. Cette décision ouvre la porte à Labo Solidago qui, depuis plus de 30 ans, se spécialise dans la fabrication de produits de santé animale à faible risque.

Ces nouvelles normes de confort et de santé des animaux deviennent progressivement obligatoires dans l’industrie laitière. Confrontés à des règles plus strictes sur l’accès aux antibiotiques et leur utilisation, les producteurs laitiers devront s’adapter. Par exemple, l’utilisation d’antibiotiques préventifs lors du tarissement des vaches fait l’objet de vives discussions et ne serait désormais réservée qu’au traitement des pis infectés. Bientôt, l’utilisation des antibiotiques devrait se limiter aux soins curatifs avec retrait de lait et de viande.

L’équipe du Labo Solidago a mis au point une approche préventive unique visant à aider les éleveurs à gérer leur troupeau de façon optimale. L’objectif consiste à une approche intégrée et pratique avec des formules homéopathiques qui facilite l’adaptation et l’anticipation des diverses problèmes qui surgissent aux différentes étapes de la vie de la bête. Et ce, SANS RETRAIT DE VIANDE NI DE LAIT !

 

 Principaux faits

  • La résistance aux antibiotiques constitue aujourd’hui l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement.
  • Elle peut toucher toute personne, à n’importe quel âge et dans n’importe quel pays.
  • La résistance aux antibiotiques est un phénomène naturel mais le mauvais usage de ces médicaments chez l’homme et l’animal accélère le processus.
  • Un nombre croissant d’infections, comme la pneumonie, la tuberculose ou la gonorrhée, la salmonellose, deviennent plus difficiles à traiter les antibiotiques utilisés pour les soigner perdant leur efficacité.
  • La résistance aux antibiotiques entraîne une prolongation des hospitalisations, une augmentation des dépenses médicales et une hausse de la mortalité.

 

Le secteur agricole

Pour prévenir et combattre la propagation de la résistance aux antibiotiques, il peut:

  • ne donner des antibiotiques aux animaux que sous contrôle vétérinaire;
  • ne pas utiliser les antibiotiques comme facteurs de croissance ou pour prévenir les maladies chez les animaux;
  • vacciner les animaux pour réduire le besoin d’antibiotiques et utiliser des solutions de remplacement à ces médicaments s’il en existe;
  • promouvoir et appliquer les bonnes pratiques à chaque étape de la production et de la transformation des aliments d’origine animale et végétale;
  • augmenter la sécurité biologique dans les exploitations agricoles pour éviter les infections en améliorant l’hygiène et le bien-être des animaux.

 

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/antibiotic-resistance