Historique de l'homéopathie animale


Historique de l’homéopathie animale

L’homéopathie existe depuis plus de 200 ans mais c’est en 1833 que le vétérinaire allemand, Guillaume Lux, a eu l’idée de l’essayer sur les animaux. Il obtint tant de succès que plusieurs autres vétérinaires l’ont suivi dans son expérimentation.

En 1835, Schmager, aussi un vétérinaire allemand, a rédigé un répertoire des remèdes pour soigner vaches, moutons, chiens, etc.  Référence utile pour les agriculteurs qui pouvaient désormais soigner eux-mêmes leurs animaux.

En 1836: 188 remèdes déjà éprouvés pour les maladies des chevaux (Dr F.A. Gunther)

En 1886: 1er manuel vétérinaire homéopathique aux États-Unis (Humphreys)

En 1892: à Paris, rédaction du « Nouveau Manuel de médecine vétérinaire homéopathique » par F.A Gunther et Prost Lacuzon.

En 1926 à Leipzig, Allemagne: Willmar Schwabe crée un répertoire de plus de 1000 symptômes.

En 1953, Plantureux à l’Institut Pasteur d’Alger obtient des guérisons dans des cas de rage déclarée et publie le résultat de ses recherches dans la Revue de médecine vétérinaire de Lyon et Toulouse.

Depuis plus de 70 ans, de nombreuses thèses de doctorat en médecine vétérinaire clinique sont consacrées à l’homéopathie animale.

Décroissance après la 2ème guerre mondiale:

L’entrée en jeu des pharmaceutiques, antibiotiques et cortisone et les résultats rapides de ces interventions font en sorte que l’intérêt de l’homéopathie diminue. Les soins deviennent plus médicalisés et le vétérinaire, l’expert. La production animale se médicalise et se pétro-chimifie’. Les antibiotiques envahissent soins et alimentation animale surtout dans la production alimentaire « de masse » et dans les grands élevages.

Dès 1940, l’émergence des bactéries résistantes font leur apparition. Les antimicrobiens (AM) sont des substances naturelles ou synthétiques capables de tuer des microorganismes ou d’empêcher leur croissance. Les antibiotiques sont un type d’antimicrobien utilisés pour traiter les infections causées par des bactéries.

À partir des années 1980-90 arrivent le développement de problèmes chroniques vs aigus, la résistance des bactéries tels que: staphylocoque doré, mycoplasme et les pratiques agro-sanitaires industrielles. Ce qui a pour conséquence qu’un intérêt se développe pour des pratiques intégrées mieux adaptées aux élevages particuliers à la demande de qualité et de sécurité des consommateurs.

L’OMS: Une santé pour toutes et tous, incluant les animaux: la lutte à l’antibiorésistance

Presque 80 % de tous les antibiotiques utilisés au Canada sont administrés aux animaux, principalement comme facteurs de croissance et de prévention et traitement des maladies.

En 2017, un rapport de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) demande à ce que les antibiotiques ne soient plus utilisés comme stimulateurs de croissance chez les porcs et poulets. En effet, L’antibiorésistance causerait le décès de 700 000 personnes par année sur la planète. De là, l’urgence de réagir.

Le cri d’alarme lancé par l’OMS a convaincu Santé Canada, section Produits vétérinaires, d’ouvrir la porte à des approches moins invasives pour le maintien de la santé animale et de la santé publique. Cette décision ouvre la porte à Labo Solidago qui, depuis plus de 30 ans, se spécialise dans la fabrication de produits de santé animale à faible risque.

Saviez-vous que :

  • Plusieurs vétérinaires intègrent l’homéopathie dans leurs soins vétérinaires au Québec ?